Le Conseil des États demande l’interdiction du modèle d’affaires opaque d’Unia

Le Conseil des États exige plus de transparence de la part des caisses de chômage. Cela est plus nécessaire que jamais en cette année de coronavirus : c’est justement Unia, qui s’est fait remarquer négativement plusieurs fois au cours des derniers mois, qui est le seul prestataire à décompter ses prestations sous forme de forfait. 

Avec l’adoption de la motion « Caisses d'assurance-chômage. Améliorer la transparence » du conseiller aux États lucernois Damian Müller, la chambre haute exige des directives claires pour les accords de prestations entre le SECO et les prestataires, tels que la caisse de chômage d’Unia. La motion a pour but d’améliorer la transparence dans les accords de prestations entre le SECO et les caisses de chômage. Damian Müller souhaite ainsi introduire des méthodes de benchmarking éprouvées au niveau international en matière de recettes, de prestations, de décomptes, d'utilisation des fonds et d'efficience. Il souhaite surtout, comme le dit le texte de la motion, que « le système de rémunération forfaitaire, très opaque, [soit] supprimé. Seuls les coûts effectifs seront imputés dans le cadre des futurs accords de prestations. » Cela reviendrait à interdire le modèle d’affaires opaque d’Unia. 

Le Conseil des États a adopté la motion par 24 voix contre 13. Le Conseil national peut encore décider s’il demande au Conseil fédéral de présenter une modification législative. 

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